Au jour d'aujourd'hui, dans ce beau et grand pays que sont les stazunis, la question médicale est plus que problématique dirons-nous. Comme vous le savez probablement, le cher préz Obama pousse pour une réforme de la sécurité sociale, qui devrait être à peu près universelle, comme chez nous les Gaulois. Mais on est loin de 2014 et mon petit doigt me dit que les assurances n'ont pas dit leur dernier mot, loin de la...
Car c'est bien connu, en France nous avons le droit d'être soigné et ce, presque gratuitement grâce à l'argent des contribuables. Si on rajoute une mutuelle qui, en principe, est payée par votre employeur, vous n'avez pas de soucis à vous faire! Ici, et dans la majorité des cas, la mutuelle est une "option"... Donc autant dire que si 1. vous n'avez pas de boulot et 2. vous ne pouvez pas vous payer une mutuelle, vous avez intérêt à être en parfaite santé!
Comme Jennico nous le dit ici, on trouve beaucoup de médicaments en vente libre dans les pharmacies américaines, la visite chez le docteur étant chère, très chère... Point positif, ils ne vont pas chez le médecin à la moindre chose et peuvent tout à fait se soigner d'eux-mêmes. En France, on a plutôt tendance à en abuser et par conséquent, créer des trous géants parce que monsieur ou madame Tartampion s'est cassé un ongle et qu'il ou elle avait peur de chopper le cancer du sida (copyright Dolce).
Revenons à nos moutons donc. Comment faire lorsqu'on a un souci majeur, une opération à faire, ou tout simplement une grossesse (voir le billet de Séverine ici)? Ben on passe en gros 400 coups de fil à la mutuelle, on demande si telle ou telle procédure est couverte, si oui, à quelle hauteur, la franchise, est-ce que le médecin traitant fait partie du réseau de la dite mutuelle, enfin tout un tas de questions que l'on ne se pose même pas si on est en France... Ça ressemble plus à un parcours du combattant qu'autre chose, il faut bien l'avouer! Et au bout, les vainqueurs ne sont pas forcément ceux qu'on pense...
Dans mon cas, il a fallu que j'obtienne une autorisation pour faire mon IRM du genou (qui m'a coûté près de $600), m'assurer que mon médecin fasse partie du réseau, obtenir les rdv, caler l'opération, demander un devis à la louche (et accessoirement appeler mon banquier pour un prêt éventuel). Au final, l'opération se déroule, le chirurgien est content de son boulot (tant mieux!), s'en suit donc une période de négoce entre ma mutuelle et les divers prestataires/services. L'hosto, l'anéstésiste, le chirurgien, la location de la salle d'opération, les béquilles, l'attelle, le jus de pomme et les danish, bref tout y passe! Heureusement qu'il n'y a pas eu de complications et que je suis sorti quelques heures après l'intervention. Si j'avais le malheur de devoir rester une ou deux nuits, il aurait fallu appeler ma mutuelle pour avoir leur accord. Heureusement, tout est bien qui (commence) bien
Et moi, j'attends, genou immobilisé chèque à la main, de passer à la caisse et raquer...
C'est drolement complique tout ca !
ReplyDeletePour nous c'est un peu simplifie par une assurance qui ne demande pas de pre-approval pour les examens complementaires, et le bureau de mon chirurgien se debrouille avec eux pour l'autorisation pour la procedure. J'ai juste 500$ de deductible operation+hospitalisation.
C'est sur que je regrette parfois de ne pas subir tous ces problemes en France...
Bonne recuperation en tout cas.
Ouaip... Et parfois il faut meme pleurnicher aupres du medecin ou chirurgien pour avoir un prix si la mutuelle qu'on a ne prend pas tout en charge !
ReplyDeleteCéline: clair que par rapport à notre bonne vieille France ce genre de questions on ne se les pose même pas, ça fait un choc en arrivant!
ReplyDeleteDolce: ce ne sont pas des toubibs, mais des marchands de tapis!
>Dolce: ce ne sont pas des toubibs, mais des marchands de tapis!
ReplyDeletec'est vrai et c'est dommage, bizarre que les US ont raté l’étape santé.
C'est je crois trop tard l'industrie est devenue trop grosse trop importante...