Friday, April 26, 2013

Faire ses courses aux US

Fraîchement débarqué en Arizona en 2001, ayant élu résidence temporaire (au frais de la princesse) dans un de ces hôtels longue durée (avec kitchenette, frigo ET le micro-ondes obligatoire), je me souviens être allé faire mes courses pour la première fois dans le supermarché Albertson's. Ce qui m'a frappé évidemment, c'est cet embarras du choix. Tu vas au rayon chips (un rayon entier) par exemple, tu te retrouves avec des trucs au sel, sel et poivre, sel et vinaigre, fromage, ranch, spicy machin, hot machine et j'en passe. Du coup, tu restes une demi-heure devant le rayon comme un con avant de te décider. Et c'est pareil pour tout le reste. Les yaourts, gâteaux, pain de mie, oeufs etc... J'avais pas l'impression d'avoir tant de variétés que ça en France, sauf au rayon pinard et fromages. Si on prend les gâteaux, tu as la marque "prime" genre LU et une ou deux "génériques" suivant le magasin où l'on se trouve (Leclerc, Auchan, Carrouf etc). Là, tu flippes un peu devant tant de choix. Etant de nature curieuse, je testais un peu tout et n'importe quoi au début. Du Cracker Jack au Dr. Pepper en passant par les Whoppers. Du plat tout fait au take-out à chaque coin de rue, on se laisse vite aller. Résultat des courses, j'avais pris 12kg en un an. Premier conseil donc, attention à ne pas faire n'importe quoi en arrivant!
Aujourd'hui, je connais les pièges et les évite la plupart du temps. On prend quand même des chips et autres dips (salsa, guacamole, ranch) de temps en temps, mais rarement du soda et de la bouffe toute faite. La "processed food" donc (comprendre tout ce qui est en boite/sous vide/ plats surgelés), est partout sur les étagères et dans les ménages. Dans un pays où "time is money" le choix est vite fait. Et forcément, ça fait mal; plus d'un tiers des américains sont obèses. Ce n'est pas pour rien que la première dame des Etats-Unis a lancé l'initiative Let's Move, histoire de sensibiliser petits et grands sur ce phénomène très inquiétant.
En ce qui nous concerne, on essaye de manger bio (organic in inglishe) et naturel (comprendre sans pesticides ni hormones). Les prix devenant de plus en plus raisonnables et produits disponibles dans les grandes surfaces. Des alternatives plus saines donc, surtout pour les petits loups. Ce n'était pas toujours le cas avant...
Il y a 12 ans de cela seulement, le premier Whole Foods ouvrait à Manhattan par exemple. Avance rapide aujourd'hui, il y en a un paquet un peu partout aux US. Pareil pour les Fairway, Trader Joe's et cie. Sans compter les marchés qui vendent des produits locaux, les fameux farmers markets, ainsi que Fresh Direct. Ces derniers livrent à domicile et on peut même commander du vin et de la bière (mais faut habiter NY, ce qui n'est pas notre cas).
Et vous, où allez-vous acheter à manger?

Thursday, April 11, 2013

My coffee!

Ça y est on a trouvé notre machine à café et je vous dis un grand merci pour vos recommendations! On a reçu en février un petit email de vente-privée qui annonçait la vente de machines à café Saeco à moitié prix. On a jeté un coup d'oeil, fait des comparaisons et on s'est arrêté sur la Odea Go Plus.



Une belle bête me direz-vous. J'avais peur qu'elle ne rentre pas sur l'étagère mais au final elle va très bien à la place de notre Senseo.
A moi les lattés donc, j'ai trouvé des tumblers (paye ton intégration à l'américaine) pour Choup et moi sur le site de Starbucks (voir photo ci-dessous), avec bien sûr le sirop de vanille pour me faire mes quad-venti-vanilla-latté-maison qui vont bien.


Elle fait du très bon café et ma consommation a quelque peu augmenté depuis son arrivée au début du mois de mars! Mais bon il le faut bien avec toutes les heures de boulot que je m'avale et les levées au milieu de la nuit pour les louloux qui pleurent à cause de leurs quenottes qui poussent.

Tuesday, April 2, 2013

La vie en green

Pour ceux qui, comme nous, jouent à la loterie de la carte verte chaque année, on entend toujours qu’un tel ou un tel l’avait gagné dans notre entourage. Comme chaque année donc, je suis souvent déçu à l’annonce des résultats, vu que je n’ai jamais eu de chance à la loterie ou autre jeu de hasard. Et ce n’est ni plus ni moins une loterie. Une chance parmi des millions de gagner. Evidemment, lorsqu’on a appris que Lyly a été présélectionnée le 2 mai dernier, on a sauté au plafond! L'effet twins surement, nos petits porte-bonheurs! On a encore du mal à y croire. Du moins jusqu’à ce que le fameux document, de la taille d’une carte de crédit et de couleur blanche, soit entre nos mains. Ceci étant dit, et même si nous avons eu un gros coup de bol, c’est pas forcément automatique. On te file pas le truc comme ça, du genre “salut mon gars, voici ta carte verte et bienvenue aux States”. Pas si simple. Ce que nous avons gagné, c’est le droit de sauter quelques étapes, celles qui sont les plus pénibles en fait. Celles où tu passes par ton employeur par exemple; les petites annonces pour ton poste, l’approbation du Labor Dept. et les X années d’attente de traitement du dossier et autres peripéties éventuelles, sans parler des frais d’avocat. On se doit quand même de fournir 2-3 trucs; diplômes (bac mini), actes de naissance, traduits et certifiés dans la langue de Mark Twain (oui j'adapte) ainsi que le rapport sous scellé de la visite médicale, histoire de s'assurer que tu y viennes avec un esprit sain dans un corps sain.

Dans notre cas, nous avons fait un ajustement de statut (Adjustment Of Status aka AOS) vu que nous étions déjà sur le territoire. Nous avons donc fait un premier envoi de documents avec paiements de $330 par tête en juin dernier. En août, nous avons passé la visite médicale obligatoire (pas remboursable par l’assurance), faite par un médecin agrée auprès des services de l’immigration (civil surgeon). D’ailleurs, Lyly a du faire des radios des poumons en plus car, comme tout Français(e) ayant reçu les vaccins petit(e), elle a eu une réaction cutanée au test de la tuberculose (TB). Nous n’avons pas eu à fournir de casier judiciaire comme ceux en France pourraient avoir à le faire (d’ailleurs si ça vous intéresse de savoir comment ça se passe quand quelqu’un en France gagne la carte verte, on vous recommande ce blog - (http://www.perluettes.com/2012/08/) riche en infos). Suivant le numéro de dossier attribué (par ordre de tirage donc) et répartition géographique (Asie, Afrique, Europe etc), tu as entre 3 et 11 mois d’attente. Le notre (case number qu’ils appellent ça) étant relativement bas, nous étions devenus “current” en décembre dernier. On a pu enfin envoyer le tout avec les sous pour chaque application ($1,070 par tête), le tout par FedEx histoire d’être sûr que cela arrive. Nous avons été convoqués pour faire les empreintes et photos au centre d’Elizabeth, NJ le 16 janvier. Notre EAD (Employment Authorization Document ou permis de travail) est arrivé le 7 février et nous avons été convoqués pour un entretien le 26 février.

Le rendez-vous s’était bien passé, l’officier en charge de notre dossier était très gentille. Il a fallu signer des documents en plus et fournir une traduction certifiée du diplôme de Lyly (qu’on a fait faire par Silver Gate Evaluation, super rapide et efficace, recommandé par Katia Leiselsen qui consulte aussi pour Columbus Immigration) d’une part, et un acte de naissance de mon pays d’origine, la Bosnie. Cela a mis un peu plus de temps que prévu (notamment à cause de la poste d’ici), mais nous avons eu le doc entre nos mains fin mars. Un coup de fax plus tard, nous avons donc eu le plaisir d’entendre l’officier dire que notre dossier était approuvé.

Plus de souci(s) de renouvellement/obtention du visa donc, souvent contraignant car lié à un employeur. Cette frayeur pesante que tu ressens sans arrêt car sans le visa c’était le retour en la Mère Patrie. Ne vous méprenez pas, j’aime la France, ce pays qui m’a accueilli il y a 20 ans de cela et dont je suis le citoyen depuis plus de 11 ans maintenant. Mais avec ce précieux sésame en main, nous pourrons enfin planifier sur le moyen et long terme. On pourra enfin trouver un endroit pour se poser pour plus de 2 ans, postuler pour d’autres jobs, changer éventuellement d’Etat. Bref, faire des plans sur la comète quoi. Car quoi qu’on dise sur les US (en bien ou en mal), on se sent chez nous ici et on compte y rester encore un bon bout de temps. Prochaine étape, naturalisation!

La Liberté illuminant le monde 
For those of us who’ve been applying for the diversity visa (aka green card) lottery every year, we’d always hear about other people winning it. To be honest, I’m always bummed out when I find out I’m not selected. Even though I’ve never been lucky when it comes to lotteries of any kind, I always hope. But then again, it’s a lottery. A chance in millions to get it. So, last May, I was bummed out again. Only to find out that my better half got the lucky draw! Twins effect perhaps? Nevertheless, still having a hard time believing it. We won’t do so until we get that magic credit-card sized document (which is white btw) in our hands.

Having that said, and even though we got the lucky draw, there are still a few things to do. I mean, it’s not handed to us just like that. It’s not that easy. What we won, is the right to skip a few steps, the most cumbersome ones. We still have to show that we: - got sufficient education (at least High School diploma) or work experience (at least 2 years), - won’t collect unemployment as soon as we get here, - aren’t sick, and I don't mean the flu.

All of that and the fact that we can pay for all the corresponding fees, which add up quickly. Now, we could’ve waited to go all the way through employment, but the process is lengthy and often uncertain, to say the least. We could’ve also waited for our kids, who are born in the USA (yeah, I hear the Boss singing too) therefore rightful citizens, to sponsor us when they are 21 years old. Which is 20 years from now. Needless to say, it’s a long shot.

So yeah, if there ever were a lottery to win, it would’ve been this one! Not only to ease up on the work matter, since we wouldn’t have any restrictions or obligation to go back to France if something goes awry on that front. Don’t get me wrong, I love France and there are a lot worse places to go back to. Who wouldn’t enjoy the good food, wine, free healthcare and 5 weeks of vacation right? But with the permanent residency in hand, we also and most certainly will enjoy the fact that we can plan ahead. Find a place to call home, maybe even get a new job, depending on the opportunities. We consider this country our home and all that comes with it, good and bad. And what we won, is the right to fully become part of it. Next step, naturalisation!

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