Qu'à cela ne tienne, nous refoulons les pavés du quartier français avec l'idée de prendre quelques bibelots/souvenirs. On s'arrête dans une boutique bien cozy, située au coin de rue Royale et rue Toulouse. Je cherche en vain une plaque de cette dernière, mais seuls les "Bourbon" ou "French Quarter" y trônent. Il est pas loin d'onze heure du matin et il se fait faim/soif.
Et pour ce faire, rien de mieux que d'aller au Court of Two Sisters (recommandé entre autres par la petite)! On commence par un petit Bloody Mary bien épicé d'abord:
Pour finir sur un buffet géant absolument délicieux! En bons frenchies que nous sommes, on est restés à table près de deux heures. Il fallait tout de même goûter tout ce que la Louisiane avait à offrir, le tout accompagné d'un peu de jazz...
Et en bons frenchies que nous sommes (x2), on s'est rentrés à l'hôtel pour faire une sieste bien méritée!
Toulouse, Toulouse O la ville rose... |
On a vu du jeune, du moins jeune, du blanc, du noir, du jaune, bref de toutes les couleurs car le jazz s'en carre de la couleur! Et comme le disait Claude:
"Allez Louis, alléluia !
Au-delà de nos oripeaux,
Noir et blanc sont ressemblants
Comme deux gouttes d'eau.
Oh yeay !"
Evidemment, on a mis un peu de temps pour digérer tout ça, mais ça valait largement le coup! On a donc poursuivi notre périple découverte en embarquant pour le bateau à vapeur Natchez. Oui, c'est rigolo comme nom mais figurez-vous que c'était le nom d'une tribu indienne vivant le long du Mississippi.
Une bien belle balade en tout cas, mais elle sonnait (malheureusement) la quasi-fin de notre escapade. On a tout de même refait un tour par la rue Bourbon et ses bizarreries:
Pour finir sur "notre" coin de rue:
Le lendemain, je me suis vite dépêché au Café du Monde (en VO) afin de récupérer les fameux beignets. On aurait appelé ça des oreillettes chez nous, des bugnes chez Lyly, mais dans tous les cas c'était bien bon! Et faire la queue, de bon matin un dimanche, ben ça valait le coup.
Les beignets et le café chaud (glacé pour moi) ont été nos derniers petits plaisirs de cette ville fascinante. Entre les restes de cette grandeur du Sud et ce côté fétard (car ils savent faire la bringue) de la chose, ça fait que l'envie d'y retourner est très grande! Ce qui nous a le plus surpris, c'est ce contraste entre le côté complètement déglingo sans limite façon rue Bourbon (imaginez vous Vegas mode canal plus le premier samedi du mois) et le côté relax/pas de prise de tête un bloc plus loin.
Et puis la bouffe. La bouffe quoi. Autant j'aime manger à NY parce qu'on peut goûter à n'importe quelle cuisine du monde, autant ici tout tourne autour de la cuisine locale. Et ça, j'aime.
Nouvelle Orléans vue du ciel